Fraude documentaire et expertise d'écritures et documents suspects.
La fraude documentaire est devenue depuis
plusieurs décennies une activité criminelle très répandue, rentable et difficile
à tracer, tout en restant très simple d’exécution.
Que ce soit une imitation manuelle de la
signature d’un conjoint ou la contrefaçon d’un bulletin de salaire, d’un
contrat de travail, d’un avis d’impôts ou d’une attestation de domicile, pour
constituer un dossier personnel, le marché des faux documents est ouvert à
faussaires chevronnés et bricoleurs amateurs.
Par ailleurs, l’anonymat sur internet permet
aux faussaires de se cacher en toute impunité, étant très difficile de remonter
jusqu’à la source.
Cependant, les dommages collatéraux sont
nombreux et parfois très lourds de conséquences chez les victimes, obligées de
débourser des sommes astronomiques, de rembourser des dettes jamais contractées
ou dans les milieux public et patronal, représentant un manque à gagner dépassant
plusieurs milliards d’euros par an.
Afin de lutter contre la fraude documentaire,
les états mettent en place de nombreuses équipes techniques et humaines,
rattachées à plusieurs services publics tels les forces de l’ordre, les
douanes, les impôts, les services sociaux, la sécurité sociale, etc.
Mais lorsque la victime est un particulier,
une société, quels sont les recours pour se défendre face à une escroquerie aux
faux documents ?
D’abord, il y a les services respectifs de la Gendarmerie
Nationale et la Police Nationale, pour les affaires les plus graves et
importants. Pour les affaires plus simples, il y a les experts de justice en écritures
et documents, chargés d’examiner ainsi que d’authentifier les signatures, les
mentions manuscrites, les supports, les encres, les tampons, mais aussi la mise
en évidence de toute trace de manipulation frauduleuse, que ce soit physique, chimique
ou numérique.
Avec l’avancée et la démocratisation des nouvelles
technologies, une nouvelle spécialité expertale est née, l’expert en documents
numériques, plus lié à l’informatique qu’à l’analyse d’écrits et de supports
physiques, quoique le copier/coller reste un incontournable dans les tribunaux
de nos jours.
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